Organisé par l'association "Les P'tits Sorcyers"
vendredi 31 octobre 2014
jeudi 30 octobre 2014
L'opposition du Grand Euville muselée !
Le
second bulletin municipal depuis les élections de Mars 2014 a été distribué
samedi dans les boîtes à lettres des habitants du Grand Euville.
Alors
que dans le précédent bulletin, Alain Férioli
avait fait preuve d’ouverture en octroyant une page « communication
de l’opposition », geste que nous
n’avons pas manqué de saluer, dans ce nouveau bulletin, cette page a
disparu et l’édito du maire a repris sa place comme par le
passé !
La
raison invoquée par l'adjointe qui siège à la commission communale
« info – communication » pour justifier cet état de fait :
l’adresse mail enregistrée dans ses
contacts au nom Daniel André n’est
pas la bonne !
Étonnant ! En effet, le 27 mai
2014 Daniel André demandait, par mail, à TOUS
les conseillers d’utiliser son adresse
mail personnelle et non son adresse mail professionnelle ! Il
a réitéré cette demande dans un mail le
17 juin 2014.
Sachant
cela, il est difficile de croire cette
explication ! Autant d’oublis ou de
négligences dès le début de nouvelles fonctions n’augurent rien de bon !
Madame
l'adjointe à la communication s’est confondue en excuses, mais trop d’excuses tuent l’excuse et
éveillent les soupçons !
Cette façon d’agir est
choquante ! La majorité souhaiterait-elle museler
l’opposition ?
Nous
craignent-ils au point d’inventer une défense aussi peu crédible !
Sommes
nous si gênants pour eux parce que nous tirons la sonnette d’alarme lorsque
nous sommes interpellés par les agissements incohérents voire dangereux de la
municipalité ?
Devons-nous
nous taire quand le distributeur d’eau,
qui n’est d’autre que la mairie d’Euville, continue de distribuer, aux habitants de Vertuzey, une
eau du robinet déclarée impropre à la consommation humaine par l’ARS, omettant de prévenir dans les temps les consommateurs
du danger et en se soustrayant à leurs obligations ?
Un rappel à la loi a été adressé, au Maire du Grand Euville, par
l’ARS
Notre communication à la
population est prête !
mercredi 29 octobre 2014
samedi 25 octobre 2014
Gestion durable de nos forêts ? oui, mais pour qui ?
LA GESTION DURABLE DE NOS FORÊTS ?
OUI, MAIS POUR QUI ?
Après le problème posé par la fabrication de plaquettes à
partir de toutes sortes d’essences et de coupes mises à blanc, aujourd’hui
vient se greffer la vente sauvage de nos grumes en bois d’œuvre exportées vers
l’Asie.
Au début de ce mois d’octobre 2014 s’est tenu une
manifestation des scieurs français devant l’assemblée nationale afin de faire
prendre conscience de la situation à nos politiques. Ceux-ci font la sourde
oreille et ne s’intéressent que très peu à tout cela. Après le textile et
l’acier vont-ils laisser filer à nouveau un de nos savoir-faire ?
Le dumping réalisé par la chine et la spéculation produite
sur la matière par des traders risquent fort d’entrainer nos dernières scieries
vers une chute annoncée dans les cinq à dix années à venir. Dès que l’outil
sera détruit en Europe, les chinois auront tout pouvoir pour influencer le cours
du marché et acheter la matière première à leur prix. Quant aux traders ils
tourneront la page et iront sur d’autres marchés plus lucratifs.
J’en appelle aujourd’hui à tous les maires de France,
propriétaires forestiers. Reprenez le contrôle de vos forêts. L’ONF me
direz-vous ? Elle vous répondra qu’elle travaille pour le bien de vos
communes, qu’elle vend au plus offrant et que de toute façon elle n’a de compte
à rendre qu’aux préfets. Dans dix ans, elle vendra toujours au plus offrant,
mais qu’elle sera le prix de l’offre ?
Grace
à M. Daniel André, vice président de la Codecom de Commercy, j’ai eu la chance de prendre
connaissance du rapport de synthèse sur le PAT (Plan d'approvisionnement territorial). En quelques mots, c’est le
groupement de trois communautés de communes, Commercy, Vaucouleurs et
Void-Vacon, qui forme Commercy Lorraine Territoire. Elles mettent en commun
leurs massifs forestiers et se proposent de fournir les différentes industries
ou artisans appartenant à ce territoire, en bois d’œuvre ou en bois d’énergie,
mais aussi les particuliers en bois de bûches. Bien sûr
tout n’est pas encore rose, il reste encore des questions à régler, mais j’ai bon espoir que ce
projet voit le jour rapidement.
Cet outil de travail pourrait être une alternative
aux problèmes de l’exportation de nos grumes et de la déforestation que l’on a
connue dans notre commune pour fabriquer de la plaquette. Tout le monde devrait
pouvoir y trouver son compte.
Encore une petite chose. Une réunion s’est tenue
pour la présentation du PAT aux professionnels et aux élus concernés. Je
déplore que notre commune du "Grand Euville " ne se sente pas
concernée et qu’elle se désintéresse autant de sa forêt. Ont brillé par leur absence à cette réunion M. le Maire
et M. le rapporteur de la commission bois. Seul élu présent de la commune, M.
Daniel André, représentant de la Codecom.
La forêt est un prêt contracté à nos enfants,
n’oublions pas de leur rendre avec les intérêts.
Gilles CHRISTOPHE
Extrait du quotidien l'Est Républicain
Extrait du journal LA SEMAINE
jeudi 23 octobre 2014
mardi 21 octobre 2014
Internet pour tous les habitants du Grand Euville
Nous invitons nos élus à lire attentivement cet article et suivre les recommandations ci-dessous, ils ne pourront plus invoquer la méconnaissance du plan d'aménagement numérique du territoire de la Meuse.
dimanche 19 octobre 2014
Comment la ville de Commercy s'est remise de la fermeture de son régiment
Châlons-en-Champagne est sous le choc. La préfecture de la Marne
va perdre son 1er régiment d'artillerie de marine, qui doit être dissous d'ici
l'été 2015. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l'a officiellement
annoncé, mercredi 15 octobre, en présentant le plan de restructuration des
armées 2015, dans le cadre de la loi de programmation militaire 2014-2019.
Le lendemain, près d'un millier de personnes sont descendues
dans la rue pour demander au gouvernement de suspendre cette décision. En jeu :
le départ de 960 officiers, sous-officiers et soldats, dans cette ville de 45
000 habitants, rappelle France 3 Champagne-Ardennes. Une décision qui fait
craindre le pire à Benoist Apparu, maire UMP de la ville, mais aussi aux
commerçants et aux habitants.
Une activité économique en berne
A 120 km de là, la ville de Commercy, dans la Meuse, a vu elle
aussi fermer dans la douleur son 8e régiment d'artillerie, en juin 2013. Un
coup très dur pour l'économie locale : la baisse de l'activité économique a été
immédiate dans cette petite sous-préfecture de la Meuse, déjà touchée par le
chômage.
"Il y a eu des licenciements dans les commerces et des CDD
non-reconduits", raconte l'Union des commerçants industriels et artisans de
Commercy à francetv info. Mais les efforts des habitants et des élus commencent
à payer, et après l'inquiétude des premiers mois, le bilan est plutôt positif.
La démographie forcément affectée
En 2008, l'annonce de la fermeture du 8e régiment d'artillerie "est
tombée comme une catastrophe", se rappelle Bernard Muller, l'ancien
maire PS de la ville, contacté par francetv info. "Le départ de 800
militaires et de leurs familles, c'est près de 2 000 personnes qui quittent la
ville et ses alentours", explique l'ex-élu. Forcément, dans
cette petite ville de la Meuse qui ne compte que 6 300 habitants, c'est la
consternation.
La région est déjà sinistrée. L'industrie n'a cessé de
péricliter et la Lorraine est particulièrement touchée par le chômage. Mais les
élus de Commercy veulent se battre pour leur ville. "Il y a eu un
consensus politique de tous bords", se souvient l'ancien maire,
qui sollicite alors des entrevues à la Défense, mais aussi à l'Elysée.
Des solutions qui se profilent
Finalement, Commercy finit par bénéficier d'un contrat de
développement économique en 2011 et d’une compensation financière de 14
millions d’euros accordée par l’État en dédommagement du retrait des
militaires. Un an plus tard, Bernard Muller remonte au créneau et obtient la
révision du contrat de développement économique du territoire en décrochant un
redéploiement à hauteur d’1,7 million d’euros.
En parallèle, avec l'appui de Gérard Longuet, sénateur UMP de la
Meuse et ancien ministre de la Défense, Commercy réussit à attirer l'entreprise
Safran. Le groupe aéronautique et son partenaire Albany construisent sur 20 000
m2 une usine qui emploiera à terme 400 salariés qualifiés, avec un carnet de
commandes pour cinq ans. Les 80 premiers salariés s'apprêtent à prendre leur
poste à la fin de l'année.
La ville se fait plus attractive
Outre l'aménagement de zones d’activité, la compensation
financière accordée par l'Etat permet à la ville d'accompagner l'installation
de Safran et de créer un centre de compétences lié aux activités du groupe au
lycée de Commercy. Il accueillera près de 1 000 personnes par an à partir de
janvier 2015. Le centre de compétences formera à l'aéronautique et au
traitement des matériaux composites, des lycéens, des apprentis et des
étudiants issus d’écoles d’ingénieurs, mais aussi des demandeurs d’emploi ou
encore des salariés en formation.
L'enveloppe accordée par l'Etat permet aussi de financer la
construction de structures d'accueil. Tout est pensé pour rendre la ville plus
attractive. Une "pépinière d’entreprises" est ainsi développée pour
attirer les jeunes entrepreneurs et leurs entreprises en gestation. Elle
s'étend sur 800 m2 de bureaux. Par ailleurs, "une grosse entreprise
dont je tairai le nom s'apprête à s'installer sur le site de l'ancienne base
militaire", se félicite Jérôme Lefèvre, le nouveau maire divers droite
de la ville, joint par francetv info.
L'optimisme de mise
Grâce à ces nouvelles perspectives, l'immobilier se développe.
Un écoquartier est en cours de construction pour accueillir les familles des
nouveaux arrivants. La communauté de communes du Pays de Commercy a pu racheter
pour un euro symbolique la caserne. L'ensemble va être réhabilité et rénové en
vue de proposer des appartements à la location. "L'offre hôtelière
s'est aussi étoffée et améliorée", affirme le maire.
Pour Jérôme Lefèvre, la commune "est en pleine
reconversion économique, et n'a finalement pas subi de préjudice avec le départ
des militaires". Un bilan positif que partagent la plupart des
commerçants de la ville. "Les entreprises ont investi, les boutiques se
sont modernisées", se réjouit l'association des commerçants locale. "Même
si les difficultés sont là, il y a une réelle volonté de travailler ensemble
pour que tout le monde s'en sorte." L'ambiance est plutôt à
l'optimisme.
"Affectivement, une page se tourne. C'est toujours un
déchirement pour une ville de garnison de voir partir ses derniers militaires.
Ils entretenaient la relation entre l'armée et la nation importante pour le
pays", se désole Bernard Muller. Mais l'ancien maire reste bien
conscient de "la chance extraordinaire de ma ville par rapport à
d'autres".
Document et photo fournis par francetv info
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