lundi 11 juillet 2016

Grand Euville : le projet de traitement de l'eau potable avance


A la suite de l'interdiction de la consommation d'eau potable sur la commune de Vertuzey , émise par l'Agence Régionale de Santé en juillet 2014 ainsi qu'aux prélèvement et analyses montrant que l'eau potable distribuée n'était pas conforme aux exigences de la qualité  réglementaire sans toutefois restreindre l'usage de l'eau, le conseil municipal a voté, il y a quelques semaines, le principe du traitement automatisé des réservoirs d'eau des 3 villages (Aulnois-sous-Vertuzey, Euville, Vertuzey) Ville-Issey étant alimenté en eau potable par Sorcy-Saint-Martin. Le maire délégué de Vertuzey M. Lionel Vinger, qui est aussi adjoint aux travaux, nous a présenté, en début de semaine dernière, les projets en cours pour le traitement de l'eau potable dans les réservoirs du Grand Euville.

Quelques devis restent à finaliser mais les travaux devraient commencer en septembre 2016.

Les réservoirs d'Aulnois-sous-vertuzey et Vertuzey seront traites par des agents chlorés sous forme liquide quant aux réservoirs d'Euville, ces mêmes agents chlorés seront injectés sous forme gazeuse.


La désinfection

Cette étape, commune à tous les traitements, est la plus importante. Elle a pour but de neutraliser tous les virus et bactéries pathogènes. Elle n’est efficace que si l’eau a été préalablement bien traitée, notamment dans le cas des eaux de surface. Bien que les eaux souterraines soient souvent naturellement exemptes de microorganismes, la désinfection prévient le risque d’une contamination par infiltration dans la ressource et dans le réseau.
Elle peut être effectuée : 
- par des procédés chimiques : oxydation chimique avec des agents chlorés (chlore gazeux, eau de Javel, bioxyde de chlore) et ozone, ou rayonnements ultraviolets, 
- par des procédés physiques comme la filtration sur membranes.
Pour que la désinfection soit totalement efficace, il convient de maintenir un résiduel de désinfectant dans l’eau distribuée jusqu’au robinet du consommateur. Lorsque la désinfection finale est réalisée par l’ozone (qui présente un faible pouvoir rémanent), par les UV ou par les membranes, une légère injection de réactifs chlorés (chlore, eau de Javel ou dioxyde de chlore) est nécessaire.
La désinfection par oxydation chimique 
La chloration est actuellement le procédé de désinfection le plus fréquemment rencontré, à la fois pour le prix de revient du chlore et pour sa simplicité de mise en œuvre. Le chlore gazeux est injecté à des doses précises ; un temps de contact suffisant doit être respecté afin d’assurer une efficacité maximale de l’oxydation. La combinaison du chlore et de la matière organique, lorsqu’elle est incomplètement éliminée au cours des étapes précédentes, conduit à la formation des composés sapides (qui donnent un goût) et de produits organo-chlorés potentiellement cancérigènes, pour lesquels la réglementation impose une teneur maximale admissible (limite de qualité “Trihalométhanes”). L’eau de Javel est souvent utilisée sur de petites installations ; ses avantages et inconvénients sont les mêmes que le chlore gazeux (à pH identique). Le bioxyde de chlore, sous forme liquide, évite la formation de ces composés organo-chlorés. C’est pourquoi il peut être préféré dans certains cas. Cependant, il est beaucoup moins utilisé, plus onéreux, et d’une mise en œuvre plus complexe. De plus, il génère dans les eaux désinfectées des ions chlorites (et parfois chlorates), qui font l’objet d’une référence de qualité du nouveau décret 2001-1220. 
L’ozone est très fréquemment utilisé par les usines de production d’eau potable à partir d’eaux de surface, pour son grand pouvoir désinfectant, notamment vis à vis des virus et des spores bactériennes, et ses autres propriétés en traitement d’affinage. Cependant, fabriqué sur le site, l’ozone est coûteux et sa mise en œuvre est relativement complexe. Ce traitement produit en outre des ions bromates (nouvelle limite de qualité du décret n°2001-1200) à partir des ions bromure naturellement présents dans les eaux. Enfin, un complément par l’utilisation d’un dés infectant rémanent est nécessaire pour protéger l’eau lors de son transport jusque chez l’usager.





1 commentaire:

  1. je maintiens ma remarque que j'ai fait à L. Vingert (j'espère que l'on n'a pas
    attendu ces 2 ans pour que le lancement du chantier LOTISSEMENT corresponde avec les mise aux normes de l'eau) car on a eu une 2ème pollution en Février 2016. Je fais remarquer que le compte de gestion de l'eau est en excédent de + de 200 000 €

    G Franchetti

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